Pollution de l’air extérieur

La pollution de l’air provient des éléments suivants :

• Activité humaine : y compris la combustion de combustibles dans les voitures, les camions et les avions, l’activité industrielle, les centrales électriques et les systèmes domestiques de chauffage et de cuisson
• Processus naturels : tels que les éruptions volcaniques, les tempêtes de poussière dans les déserts

La pollution de l’air a une incidence négative sur la santé humaine et l’exposition à cette pollution peut toucher 100 % de la population, des bébés à naître aux personnes très âgées. Les poumons sont le premier point d’entrée de la pollution de l’air dans l’organisme et sont donc le premier organe touché. La pollution a également un effet grave sur le cœur et le système circulatoire et augmente le risque de crise cardiaque.

La pollution de l’air touche les gens de différentes manières. Des facteurs tels que l’état de santé actuel, l’âge, la capacité pulmonaire, le mode de vie et le temps passé dans un air pollué peuvent tous influencer la façon dont les polluants ont une incidence sur la santé globale.

Il y a beaucoup de polluants différents dans l’air. Les interactions entre ces polluants et les différents niveaux de pollution peuvent produire une gamme d’effets sur la santé, à court terme (en quelques heures ou jours) et à long terme (après un certain nombre d’années).

Il n’y a pas un seul polluant responsable de tous les effets néfastes. Les conséquences sont dues à l’ensemble du mélange.

Différents types de matières particulaires sont mesurés par leur taille. Par exemple, PM10 fait référence à des matières particulaires dont la taille atteint jusqu’à 10 micromètres.

Les niveaux de pollution atmosphérique sont souvent mesurés par la masse par volume d’air. La mesure couramment utilisée est le nombre de microgrammes de pollution par mètre cube. Le symbole correspondant est le suivant : μg/m³

Problèmes à court terme

La pollution de l’air est connue pour déclencher des crises cardiaques chez les personnes atteintes de maladies cardiovasculaires et exacerber les symptômes chez celles qui souffrent déjà de maladies pulmonaires, comme l’asthme et la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO).

Des études ont montré une augmentation de la respiration sifflante, de la toux et des crises d’essoufflement avec une réduction de la fonction pulmonaire et le besoin de médicaments lorsque les niveaux de pollution augmentent.

La recherche a montré une augmentation des consultations de médecins, des visites d’urgence à l’hôpital et des admissions à l’hôpital pour l’asthme et les maladies cardiaques, comme les crises cardiaques, les jours où le niveau de pollution est plus élevé. Les registres de la santé signalent également plus de décès dus à ces problèmes les jours où les niveaux de pollution sont plus élevés.

Problèmes à long terme

L’exposition pendant toute la durée de la vie à la pollution de l’air peut avoir différents effets chez les adultes et les enfants, conduisant à des problèmes à long terme, tels que l’asthme, la bronchite chronique et les maladies cardiaques. Il a été démontré que la pollution diminue l’espérance de vie en raison d’un décès plus précoce dû à des maladies cardiovasculaires et respiratoires et au cancer du poumon.

Les enfants sont généralement plus actifs, pratiquent plus d’activités de plein air que les adultes et respirent plus rapidement, même avec le même niveau d’activité. Par conséquent, ils respirent plus de pollution. Leur système immunitaire n’est pas encore complètement développé et leurs poumons sont toujours en croissance. Il a été démontré que la pollution de l’air nuit à la croissance des poumons chez les enfants, ce qui aura une incidence sur le reste de leur vie.

Effets à long terme chez les enfants et les adultes

Enfants

• Toux
• Bronchite aiguë
• Volumes pulmonaires réduits
• Asthme

Adultes

• Bronchite chronique
• Expectoration
• Sifflements
• Perte accélérée de la fonction pulmonaire
• Cancer du poumon

• Vérifiez l’alerte de pollution atmosphérique pour la journée – vérifiez la qualité de l’air en ligne ou inscrivez-vous à un service d’alerte de pollution.
• En hiver, évitez de marcher le long des rues très fréquentées avec beaucoup de gaz d’échappement.
• En été, les niveaux de pollution atmosphérique sont généralement plus élevés pendant les journées chaudes et ensoleillées. Essayez donc d’éviter les activités énergétiques en plein air ou pratiquez-les le matin lorsque les niveaux de pollution sont généralement plus faibles.
• Réfléchissez sérieusement avant d’utiliser votre voiture pour un trajet. Considérez les avantages offerts par d’autres modes de transport, comme le vélo, la marche ou l’utilisation des transports en commun (par exemple : sécurité accrue, particulièrement pour les enfants ; congestion réduite ; meilleure santé en s’assurant que vous répondez aux recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) de pratiquer 20 minutes d’exercice chaque jour ; gain de temps, car il peut être beaucoup plus rapide de voyager par des moyens de transport autres que la voiture ; économie d’argent).
• Lorsque vous allez à l’école, faire les courses ou au travail, pensez au covoiturage, éteignez votre moteur lorsque vous êtes à l’arrêt, entretenez bien votre véhicule et réduisez votre vitesse.
• Achetez « vert » et « efficace » (par exemple, lorsque vous achèterez votre prochaine voiture, recherchez le véhicule qui consomme le moins de carburant et qui est le moins polluant).
• Songez à réduire votre consommation d’énergie à la maison ou à passer à des sources d’énergie propres et renouvelables, ne respirez pas des matières dangereuses (lisez les étiquettes de danger) et arrêtez de brûler des combustibles solides, en particulier des déchets ou du bois traité.